Le mythe de la borne rapide

Le mythe de la borne rapide

Souvent, les discussions autour de l'électromobilité se focalisent sur le déploiement des bornes rapides.

Souvent, les discussions autour de l’électromobilité se focalisent sur le déploiement des bornes rapides. Perçues comme la panacée pour imiter le « plein » rapide des véhicules à essence. Pourtant, cette approche reflète une mentalité héritée de l’ère du pétrole. Mais elle ne tient pas compte des spécificités de l’usage d’un véhicule électrique. Nous allons démystifier le mythe de la borne rapide.

Témoignage d’un pionnier pour un futur plus connecté

« Depuis une décennie, l’avènement des véhicules électriques a marqué une révolution silencieuse dans nos modes de déplacement. En tant qu’électromobiliste depuis 2013, j’ai pu observer et expérimenter les évolutions. Mais aussi les incompréhensions qui entourent cette transition énergétique. Mon expérience au quotidien avec un véhicule électrique m’a amené à remettre en question certaines idées reçues. Notamment, en ce qui concerne l’infrastructure de recharge. » mentionne Sébastien Pelletier, l’un de nos lecteurs assidus.

La réalité quotidienne : une autonomie redéfinie

Chaque matin, en prenant mon véhicule électrique pour aller travailler, je bénéficie d’une charge complète sans avoir attendu. Cette autonomie, souvent supérieure à 500 km pour les modèles récents, couvre amplement les besoins quotidiens et même ceux des petits voyages. Ainsi, rendant l’usage des bornes rapides exceptionnel plutôt que la norme. Cette constatation mène à une réflexion plus large sur l’infrastructure de recharge réellement nécessaire pour accompagner l’électromobilité.

L’importance des bornes de niveau 2

L’expérience montre que lors de déplacements plus longs, les arrêts sont inévitables, que ce soit pour se restaurer ou faire des achats. C’est là que les bornes de niveau 2, avec leur capacité de recharge pendant des pauses d’une heure ou plus, prennent tout leur sens. Elles offrent une solution adaptée à la réalité de l’utilisation des véhicules électriques. De cette façon, elles permettant de recharger le véhicule tout en vaquant à ses occupations, sans la pression du temps.

Vers une stratégie de déploiement réfléchie

A moyen terme, l’accent devrait être mis sur le déploiement de bornes de niveau 2 dans les stationnements commerciaux, les lieux de travail et les espaces résidentiels. Cette approche, plus en phase avec les habitudes des utilisateurs, favoriserait une transition plus douce vers l’électromobilité. De plus, avec l’évolution attendue des capacités des batteries, atteignant potentiellement 100 kWh dans les années à venir. L’urgence de revoir notre stratégie de déploiement des infrastructures de recharge devient encore plus pressante.

Conclusion : Repenser l’électromobilité

Mon témoignage, loin d’être un cas isolé, souligne la nécessité de repenser notre approche de l’électromobilité. En adaptant notre infrastructure à la réalité de l’usage des véhicules électriques, nous pouvons faciliter cette transition énergétique. De plus, elle encourager une adoption plus large de ces technologies propres. Il est temps d’embrasser l’électromobilité non pas comme une contrainte, mais comme une opportunité de redéfinir notre rapport à la mobilité.

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Le mythe de la borne rapide.